Sur le lieu de travail, il arrive qu’une négociation doive se faire entre représentant de l’employeur et ceux des employés. Des fois le débat dégénère et il est impossible de se faire entendre. Faut-il hausser le ton tout en gardant son sang-froid ? Y a-t-il une autre voie de sortie de crise ?
Comment hausser le ton sans perdre son sang-froid ?
Les traits de caractère des participants à une négociation peuvent différer grandement. Il y a le passif, le dormeur, le belliqueux, le fanatique. Le négociateur se doit de savoir comment gérer chaque personne dans l’auditoire. Le belliqueux et le fanatique sont les plus difficiles à maîtriser. Des fois il faut les remettre à leurs places, les recadrer. D’abord, avant de commencer la réunion, il faut définir certaines règles pour la prise de parole. Il faut laisser les autres s’exprimer librement. Ne pas couper la parole à celui qui intervient. Si un rappel concernant ces règles ne suffit pas pour rétablir l’ordre, il est temps que le facilitateur intervienne en affirmant son autorité. Il doit faire savoir qu’il est le seul maître à bord. Il peut le faire en haussant la voix. Il doit parler d’un ton ferme, qui n’admet pas de réplique. Cependant sans perdre son sang-froid. Maîtrise de soi est le maître mot pour un fin négociateur. La colère est contre-productive. Toutefois faut-il en arriver là ?
Est-ce vraiment possible ?
Le fait de hausser le ton peut déjà être perçu comme une perte de sang-froid par certains. Ce qui peut amener le fanatique à vouloir hausser le ton, lui aussi. Il va même aller jusqu’à braver l’autorité de son vis-à-vis qui peut être son supérieur hiérarchique. Surtout s’il pense être dans son bon droit. La discussion va se réduire à savoir qui est capable de parler le plus fort et non qui a raison ou qui a tort. Le fond du problème risque tout simplement d’être occulté. Il est bien de réfléchir sur les paroles suivantes : « une parole douce détourne la colère ». L’autre : « une langue douce peut briser un os ». Que faut-il comprendre ? Le négociateur peut asseoir son autorité sur la justesse de son argumentation et non forcément par la hauteur du ton de sa voix.